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Coral Reef Island

LES SITES DE PLONGÉE

DESCRIPTION DES PRINCIPAUX SITES DE PLONGÉES DU LAGON MAORÉ

PLONGÉES SUR LES SITES
DE LA BARRIÈRE DE CORAIL

La barrière de Corail s’est développée sur les contours de l’île à la fin de sa formation volcanique il y a 1,5 millions d’années.

Pendant la dernière grande glaciation, il y a 20 000 ans, le lagon ainsi formé c’est totalement vidé du fait d’une baisse du niveau marin de plus de 100 mètres faisant par la même occasion émerger les récifs.

Ainsi, les rivières de l’île, retenues par le récif, ont alors percé les passes dans la barrière.

Il y a environ 9000 ans, alors que le climat terrestre se réchauffait, la montée des eaux étant revenue au niveau du haut des anciens récifs, les coraux ont recommencé à se développer bâtissant ainsi, pour notre plus grand bonheur, notre terrain de jeu, la barrière corallienne que nous connaissons aujourd’hui.

Les passes sont des zones de circulation d’eau, d’échange des masses d’eau entre le lagon et le canal du Mozambique. Ces zones sont donc soumises à de forts courants, rassemblant ainsi la vie sous-marine, tant récifale que pélagique.

Du fait de cette densité de vie, nous privilégions les plongées sur ces zones particulièrement riches sans pour autant négliger la pente externe de la barrière où nous avons découvert des sites dignes d’intérêts au niveau de la flore et de la faune subaquatique, mais aussi du point de vue géologique, tels de larges surplombs ou même quelques cavités créés par l’érosion du récif alors qu’il était émergeant, nous permettant alors de voyager dans le temps.

Plage N'Gouja

PASSE BATEAU.

Bouteilles de plongée

Cette passe, la plus proche du centre, se trouve à environ 10 kilomètres de la plage de N’Gouja, nécessite environ 25 minutes de navigation pour s’y rendre.

Dans cette passe, nous plongeons sur les 2 versants, Sud et Nord.

VERSANT NORD.

Sur ce site, quel que soit le courant dans la passe, nous commençons toujours par la pente externe.

Nous y trouvons un premier tombant, plan incliné très marqué menant à environ 35 mètres à une plage sableuse parsemée d’îlots de vie coralliens rassemblant les poissons et autres petits crustacés.

Cette marche de sable large d’une cinquantaine de mètres descend doucement jusqu’à la profondeur de 45 mètres où nous trouvons un second tombant très vertical menant à des profondeurs réservées aux plongeurs spécialisés en plongée Trimix.

Cette partie externe de la barrière se distingue par la quantité de poissons que nous pouvons y rencontrer, des bancs de lutjans et diagrammes orientaux sur les pointes verticales du premier tombant aux carangues et autres espèces pélagiques en bordure du second colonisé par de nombreuses éponges barriques et gorgones sans oublier les raies pastenagues et le tapis d’hétérocongres sur la marche sableuse.

Plonger sur la bordure du second tombant peut être une opportunité d’observer quelques requins, requins corail ou gris de récif voir même des requins marteaux à la saison où les masses d’eaux fraiches remontent vers la surface.

Lorsque que le courant est rentrant dans la passe, nous y cheminons alors dans un décor vallonné, tapissé de nombreux coraux mous menant au tombant interne de la barrière, coté lagon où nous finissons la plongée à la recherche de plus petits organismes vivant dans le corail.

VERSANT SUD.

Nous trouvons sur ce site une belle verticalité très marquée depuis le bord du platier à environ 5 mètres jusqu’à 35 mètres riches en éponges, coraux durs tels que les tubastreas ainsi que de nombreux octocoralliaires jusqu’à 15 mètres et de belles gorgones.

 

Dans la zone des 15 mètres, le tombant est marqué par une succession de larges alcôves où nous pouvons observer outres les nombreuses crevettes entourant les murènes, beaucoup de petite faune telle que nudibranches, vers plats, sans oublier les poissons plus mimétiques comme les poissons scorpion ou poissons feuille.

Plus bas, de 30 à 35 mètres, de profonds surplombs où il n’est pas rare d’observer des raies pastenagues sur le fond sableux.

Puis nous trouvons un léger dévers menant à environ 40 mètres à un grand plateau sableux au-dessus duquel, un banc de petits barracudas en très grand nombre se trouve en fonction du courant.

Cette plongée réserve quelques surprises, la grotte 16/9, cavité percée dans le mur à environ 26 mètres dont l’entrée large de 4 mètres et haute de 1,5 mètres s’ouvre sur une large salle dans le récif. Par fort courant, il est déconseillé de négliger d’observer le bleu où quelques espèces pélagiques, comme le requin gris de récif, peuvent nous faire l’honneur de leur curiosité. C’est aussi sur ce site, qu’à la saison, par courant favorable, nous pouvons observer les raies mantas du genre alfredi se nourrir de plancton sous la surface.

Dauphins à Spinner
Plage N'Gouja

PASSE BOUÉNI.

Bouteilles de plongée

Cette passe très large, un peu plus lointaine à environ 13 kilomètres du centre, propose 2 versants totalement différents, tant au point de vue des ambiances que de la vie que l’on peut y trouver.

VERSANT NORD.

Cette plongée s’effectue sur un développement corallien en sortie de passe caractérisant ce site. D’une longueur d’environ 150 mètres, cette formation remontant jusqu’à une douzaine de mètres se situe dans l’axe la passe Bouéni.

Nous y plongeons sur la pente externe, du côté du large. Au Sud de ce développement, le tombant mène à un plateau sableux sur 35 mètres où nous trouvons de belle patates colonisées par de nombreux coraux branchus et entourées de banc de carangues et de lutjans. Nous avons généralement la possibilité d’observer des espèces pélagiques, tels que des thonidés et barracudas à queue jaune voir même quelques requins en s’écartant encore en direction d’un second tombant riche en gorgones allant de 45 à 80 mètres .

Ensuite, en direction du nord, le tombant devient plus prononcé, descendant directement à environ 60 mètres. Cette partie est très poissonneuse avec des bancs de fusiliers et de balistes bleus en très grands nombres, qui peuvent devenir l’objet de chasses de carangues. Sur ce passage, nous observons régulièrement un massif banc de barracudas à queue noir, donnant son nom au site, « la patate aux barracudas ».

Puis nous arrivons sur un large canyon avec un fond sableux qui remontant doucement de 35 mètres à environ 15 mètres nous permet de rejoindre la barrière afin de finir la plongée entourée de poissons de récifs.

VERSANT SUD.

Cette plongée se déroule intégralement sur la pente de la passe. Elle présente deux sections bien distinctes.

Tout d’abord la zone Est, du coté lagon, est un grand plan incliné avec une succession de plages sableuses depuis 40 mètres entre des promontoires, anciennes formations coralliennes recolonisées, jusqu’à un plateau sur une dizaine de mètres où nous trouvons un décor de nombreux pinacles supportant des développements d’acropores illuminés par le sable tapissant le fond.

Cette partie de la plongée, très lumineuse, est très riche en gorgones autour desquelles nous pouvons observer de nombreuses crevettes ou nudibranches. Des bancs de vivaneaux noirs et vivaneaux pagaies en grand nombres sillonnent cette zone qu’ils se partagent avec des nuées de balistes bleus.

La zone Ouest de ce site présente une belle verticalité depuis 4 mètres jusqu’à 15 à 25 mètres suivant les endroits. Ce tombant mène à une grande pente descendant à plus de 45 mètres.

Dans la continuité de la vie que nous trouvons plus à l’Est, nous trouvons sur cette zone de grandes gorgones en nombre.

Le tombant vertical est remarquable par la quantité de faunes fixée l’habitant. De nombreux coraux mous, éponges et cnidaires s’y sont développés, abritant ainsi tout un panel de poissons de récifs, poissons papillons, anges, diverses demoiselles, mais aussi de nombreux nudibranches et vers plats faisant ainsi le bonheur des plongeurs naturalistes.

De petites cavités sont habitées par des poissons hachettes et glass Fish formant des rideaux derrière lesquels il n’est pas rare de dénicher des poissons feuille.

Tortue de mer
Plage N'Gouja

PASSE SADA.

Bouteilles de plongée

Sur cette passe, notre site le plus lointain à 15 kilomètres du centre, nous ne plongeons que sur le versant nord. Cette plongée se déroule sur le tombant de la passe.

NOUS Y TROUVONS DEUX TOMBANTS VERTICAUX.

Le premier, sur la partie extérieure de la passe, descend jusqu’à 55 mètres. Dans la zone des 15-25 mètres, se trouve une succession de surplombs qui rendent cette plongée très ludique. Nous y trouvons de nombreuses murènes accompagnées de crevettes nettoyeuses. Nous y sommes souvent accompagnés par un grand banc de fusiliers.

Sur le fond, à 55 mètres se trouvent de gros blocs, formant un vaste labyrinthe dans lequel se sont développées de magnifiques gorgones, certaines dépassant les 2 mètres.

En se dirigeant vers le lagon, le tombant s’incurve en une petite baie. A ce niveau, la partie verticale descend jusqu’à 20 mètres, puis une pente inclinée rejoint les 50 mètres. Au pied de la partie verticale une succession de petites cavités dévoilent, nichés derrière les poissons soldats, un grand nombre de variétés de crevettes.

Cette baie se termine en une pointe très poissonneuse ouvrant sur le second tombant de cette plongée allant de 5 à 40 mètres et où nous retrouvons ce décor de surplombs dans la zone des 20 mètres et de grandes gorgon.

Coral Reef Island

PLONGÉES DU LAGON

Ces plongées se déroulent sur des récifs internes du lagon à une dizaine de minutes de navigation.
Les jardins de coraux y sont particulièrement développés, nous laissant admirer une incroyable diversité d’espèces coralliennes auxquelles se mêlent un grand nombre de crustacés et de nudibranches aux formes et couleurs étonnantes ravissant les plongeurs naturalistes et les photographes.

CHIRA LEPOE.

Sur ce récif, nous plongeons autour d’une pointe. A partir d’un banc de sable entouré d’un jardin de corail riche en coraux branchus et foliaires, nous accédons à la pente externe de la pointe.

Cette pente corallienne descend jusqu’à 25 mètres pour rejoindre un banc de sable descendant progressivement jusqu’à une quarantaine de mètres. De ce tombant partent une succession de patates qui, plus exposées au courant, rassemblent quelques bancs de fusiliers et son le support de belles gorgones.

En contournant le bout de la pointe, nous arrivons dans la « piscine » formée par la pointe et le récif. D’une profondeur allant de 20 à 6 mètres, le fond de cette partie du site est parsemé de patates de corail où nous pouvons trouver quelques nids de langoustes.

CHIRA RANI.

Ce vaste récif propose plusieurs sites de plongées essentiellement sur sa partie ouest.

Nous mouillons sur des bancs de sables que nous avons nommés en fonction de leurs caractéristiques respectives et plongeons sur les tombants menant de 15 à 25 mètres, avec sur certains sites, la possibilité de s’écarter de ce tombant pour visiter les nombreuses patates pausées sur des fonds d’une trentaine de mètres et remontant pour certaines jusqu’à une douzaine de mètres.

Nous terminons ces plongées en prenant le temps de fouiller les jardins de coraux en bordure de platier à environ 5 mètres afin de dénicher quelques spécimens de crevettes ou nudibranches.

RANIKIKI.

C’est un tout petit récif dont on fait le tour en une plongée. Du plateau à 4 mètres part un tombant jusqu’à 25 mètres au pied duquel se trouvent de gros blocs recouverts de coraux noirs aux polypes de couleurs variés offrant une ambiance de nébulosités multicolores.

Ces blocs, formant un labyrinthe, sont très colonisés de faune fixée dont se nourrissent un grand nombre de nudibranches.

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